Le “grand prix de la montagne ”  c’est ainsi que Jean-Benoit Jaouen a qualifié cette étape. Autant dire, après celles que nous avons effectuées les jours précédents, que je ne fais pas le malin. D’autant que je sais maintenant que sur 70km, la fatigue musculaire et mentale est bien plus importante même si on gère prudemment l’effort.
Alors la prudence est plus que jamais de mise car la chaleur, signe que nous approchons du sud, est présente maintenant sur la course.
Un col est au menu d’entrée et la montée va s’étaler sur près de 15km.
La récompense de ces efforts; c’est le jour qui se lève et le soleil qui apparaît derrière les collines offrant un des plus beaux tableaux (à mon avis) de cette Transe Gaule 2008.
Au somment, je rejoins Jan toujours aussi combatif.

Patricia, toujours aussi présente fait son footing à mes côtés.

Le col de Picotalen est un des derniers de la journée et le plus haut perché.

J’ai beau essayer de prendre mon envol, le chemin jusqu’à la mer est encore synonyme de quelques kilomètres de bitume.

Heureusement, une fois encore, des amis sont venus me soutenir dans l’effort. Manu, Vincent et Chantal se multiplient pour m’encourager.

L’arrivée (après une descente de 10km destructrice pour les quadriceps selon le road-book) est une délivrance car je redoute désormais plus ces passages douloureux pour mes cuisses que les montées où je fais la différence plus aisément.

Et comme c’est une 2ème place que je viens cueillir, elle me confirme mes choix stratégiques et ma relative forme au regard des efforts déjà consentis.

Mais surtout, pour moi, elle est synonyme de délivrance car je me dis que la dernière étape, même si elle fait 72km, et que nous aurons à subir la fournaise, pourra se faire en donnant tout ce qu’il reste sans calcul pour les jours à venir.

A suivre…

Les liens vers les autres étapes :

Séquence souvenir avec ces albums photos “Ambiances” de la Traversée. Pas vraiment des portfolios mais un peu quand même…

Les bonus :