Ah cette étape courte… on la voyait arriver avec un plaisir non dissimulé. On a beau aimer courir, passer quelques heures de moins sur la route ça laisse du temps pour s’occuper de tout ce qui est périphérique à la course.
Cela sera d’autant plus profitable que le parcours, magnifique, prête au plaisir des yeux. Et puis notre lieu de campement d’après course est un écrin de verdure qui permet de recharger les accus à fond.
On y pêche même des poissons avec des cannes à pêche taillée dans un bout de bois mort, un fil et un hameçon emprunté à un pêcheur du coin. Elle est pas belle la vie ?

Ce matin, les douleurs se sont nettement estompées. Le tendon tire à peine et mes orteils presque insensibles. Du coup, je peux (pratiquement) partir avec le groupe de tête. Sauf René, mis sur orbite par un journey-runners comme il les appellent sur la TransAmérica et qui va une fois encore faire un numéro en solo à plus de 13 km/h !! Sur un tel parcours, c’est époustouflant.

Je me “contente” pour ma part d’un tempo régulier qui va me permettre de faire comme à mon habitude.

Les calmes routes du Limousin avec Hiroko en arrière plan.

Parfois, la vue d’une pancarte vous rend, on ne sait pourquoi, tout joyeux…

PS : pour ceux dont l’histoire de mes pieds est un sujet d’inquiétude et de curiosité, cliquez ici pour tout savoir de la recette des pieds reconstitués (ou comment se faire la peau).

Pour les autres ….
A suivre…

Les liens vers les autres étapes :

Séquence souvenir avec ces albums photos “Ambiances” de la Traversée. Pas vraiment des portfolios mais un peu quand même…

Les bonus :