Avec 63km au programme, on retrouve des distances d’étape qui font “psychoter” un peu. Surtout lorsqu’au moment du départ, à 6h30, on sent bien que certaines parties du corps ne sont pas aptes à fonctionner comme on va leur demander.
Alors comme d’habitude, durant la première heure, j’adopte la vitesse antalgique et je dois me résoudre à laisser filer les autres. Et plus particulièrement Trond qui part au coup de pistolet et entraîne les impétueux derrière lui.
Ma journée de course ressemble donc plus ou moins aux précédentes.
Jan et Hiroko en point de mire au loin. Trond, René et Eiolf hors d’atteinte et de vue.
L’invité du jour dans le peloton de tête est aujourd’hui Patrick de Geyter qui doit avoir de bonnes jambes et semble vouloir “faire l’étape”.
Après m’avoir rejoint, nous irons ensemble jusqu’au ravitaillement 2 (32km). Comme toujours, je ne m’accorde aucun arrêt et c’est ainsi que je poursuis ma route seule. Entre temps nous avions lâché Jan ainsi qu’Hiroko et même rejoint Eiolf dans un mauvais jour.

L’instant où je rattrape et double Jan

Ensuite c’est l’habituelle chevauchée solitaire sur les routes de Gaule…

Je maintiens mon rythme en me fixant des objectifs intermédiaires : arriver au prochain ravitaillement, atteindre le village au loin…
Puis dès que je suis informé que les écarts baissent c’est la course-poursuite qui commence avec un plaisir que je goûte sans  modération après les frustrations du début d’étape..

Patricia au pointage. Au fond on aperçoit Hiroko puis Jan.

Quand je ne joue pas au jeu de la casquette (voir étape 7), j’essaie de porter mon regard au loin.
On espère, on devine puis parfois on aperçoit au loin une silhouette. Et dans ces instants le moral remonte à la hausse. Les jambes sont moins dures. Les douleurs s’estompent un peu.

Il est où ?

Mais le meilleur des soutiens, la plus belle des motivations c’est quand un proche m’accompagne. Aujourd’hui ce fut Simon.

Et la cerise sur le gâteau, l’accompagnement lors des 30 derniers kilomètres de Michaël mon neveu et sa fille Margaux qui m’ont communiqué une énergie incroyable par leur présence et leurs encouragements.

La très belle (et très douloureuse !) arrivée à Angles sur l’Anglin.

La même vue en sens inverse

de gauche à droite : Quentin – Margaux – Michaël – le Transe Gaulois en herbe et derrière, JBJ et Patricia.

A suivre …

Les liens vers les autres étapes :

Séquence souvenir avec ces albums photos “Ambiances” de la Traversée. Pas vraiment des portfolios mais un peu quand même…

Les bonus :