A deux mois de l’échéance, il est temps d’entrer dans le vif du sujet !
Je décide donc, de participer à 3 marathons en 21 jours.
Le calendrier des courses hors stade me le permet, sans pour autant devoir faire face à des contraintes logistiques compliquées.

En fait il s’agit d’un marathon de Guise (02) le 1er juin, du marathon de Marne et Gondoire (77) le 8 juin et enfin de la Thilaysienne (08) le 22 juin.
Pour ne pas être en reste, j’ai prévu un sandwich(*) de course sur route, le 14 juin à Mesnil Saint Père pour participer à un 18km.
Outre l’avantage d’être à une relative proximité de chez moi, ces épreuves sont intéressantes car complètement différentes les unes des autres.
Guise est un marathon nature en aller-retour sur une voie verte, sans aucun dénivelé,, au pays de Kamini, où  les vaches seront les seules êtres vivants (en dehors des bénévoles) à partager nos kilomètres.
Marne et Gondoire est  marathon atypique en agglomération parisienne avec une alternance de routes et de chemins mais aussi de bosses et autres passages difficiles, dont une voie de chemin de fer désaffectée.
La Thillaysienne est un vrai trail (surtout pour moi !) avec 1200m de dénivelé positif dans le massif forestier ardennais.

Bien entendu, il n’est pas question de faire ces courses comme des compétitions et de viser la victoire ou même une place. Il s’agit d’enchaîner en vue des étapes qui m’attendent en août. Donc séance d’entraînement les jours qui précèdent comme si de rien était. Vitesse de course contrôlée et maîtrisée (allure 2  environ) afin de pouvoir s’entraîner le soir même et surtout les jours qui suivent et le plus possible.
Le but est de reproduire autant que faire se peut les conditions et les sensations de course que je vais rencontrer au fil des jours.

Comme les choses se “goupillent”  bien , la montée en charge sera aussi progressive que pour les 3 trails du mois d’avril, à savoir :

2h54 pour les 42.195km du Marathiérache
3h02 pour les 42.195km de Marne et Gondoire
3h54 pour les 42.195km de la Thillaysienne

Cela donne un kilométrage et une durée d’entraînement pour ce mois de juin de :

600km – 42 séances dont 6 compétitions

– semaine 1 : 157km (12h26) – 9 séances dont 1 compétition
– semaine 2 : 154km (12h15) – 11 séances dont 1 compétition
– semaine 3 : 128km (9h57) – 8 séances dont 1 compétition
– semaine 4 :  146km (11h55) – 11 séances dont 2 compétitions

Cliquez ici pour suivre mon plan d’entraînement de juin au jour le jour

Le premier footing à l’issue du premier marathon ne sera pas une partie de plaisir. Comme je suis de plus en plus fainéant, je profite de trouver la motivation nécessaire en accompagnant à l’échauffement mon fils qui participe au championnats régionaux sur piste. Les muscles sont raides et je m’imagine en train de repartir, au petit matin sur la Transe Gaule après quelques étapes. Cela suffit à effacer la frustration d’aller si lentement et les douleurs occasionnées par cette remise en route si proche d’un effort somme toute conséquent.
Les autres tentatives se passeront mieux. Habitude qui s’installe ou vrai adaptation de l’organisme ?
Les 3 jours de jambes de bois qui vont suivre la Thilaysiennne vont en tout cas me confronter à la réalité de devoir courir sans en avoir envie, à l’allure d’un escargot et de ce fait sans autre plaisir que celui de se dire que si c’est comme cela que cela va se passer en août, je serais au moins préparé à ces difficultés.

(*) : comme son nom l’indique, un sandwich de course sur route est une épreuve placée entre deux autres.