Après le marathon , effectué au pied levé avec Édouard en 4h03, je prends conscience que même si le foncier me permet ce genre d’improvisation, il reste encore beaucoup à travailler avant d’être capable de faire une fois et demi la même chose pendant 18 jours !

Le semaine de stage dans le Médoc avec une majorité de coureurs débutants à encadrer, va me permettre de me familiariser avec les allures lentes, encore mal maîtrisées tout en faisant un volume de travail conséquent en raison des séances doublées presque chaque jour.

A l’issue de ces 8 jours de cumul, je suis vraiment lancé dans ma préparation et conscient du chemin à parcourir.

Le programme des courses de ma région m’offre la possibilité de pouvoir faire 3 trails consécutivement en montant progressivement en kilométrage et en durée.

– 2h05 de course pour 27 kilomètres à la Champagn’Aisne
– 2h08 de course pour 26 kilomètres au Jean de la Fon’trail
– 2h57 de course pour 36 kilomètres à la Maizonnaise

Cela donne un kilométrage et une durée d’entraînement pour ce mois d’Avril de :
470km – 21 séances dont 4 compétitions
répartis ainsi hebdomadairement :

– semaine 1 : 102km (8h42) – 5 séances
– semaine 2 : 139km (10h42) – 11 séances dont 1 compétition
– semaine 3 : 116km (8h53) – 7 séances dont 1 compétition
– semaine 4 : 103km (8h25) – 7 séances dont 1 compétition
– semaine 5 : 89km (7h05) – 5 séances dont 2 compétitions

Cliquez ici pour suivre mon plan d’entraînement du mois d’avril au jour le jour

En petite forme physique, avec du surpoids à traîner, les premières courses ne sont guère valorisantes mais cela me permet de mesurer le chemin à accomplir. Dans ces circonstances il faut être humble, accepter de cotoyer lors de l’épreuve des coureurs loin de mon niveau habituel.
Il faut dire que je cumule à ce manque de forme une faiblesse quasi rédhibitoire dans ce type de courses nature où ma foulée et ma maladresse en descente sont des handicaps importants.
Enfin, le fait de concevoir ces compétitions comme des entraînements m’amène à m’y présenter avec une charge de travail  et une gestion des allures qui m’imposent de la prudence et de la retenue.

Ceci  étant  admis,  je fais  en sorte de  bien respecter les objectifs que je me suis fixé en me disant que c’est au mois d’août que je toucherais les dividendes de cet investissement.