Pour ce dernier mois de préparation, il s’agit de placer deux répétitions avant la générale.
– Un 50km (dans le Morvan) le 5 juillet
– Un 6h à Esquennoy (60) le 20 juillet

Ces deux épreuves correspondent peu ou prou à des étapes de la Transe Gaule.
C’est donc un bon moyen de régler les derniers détails et de faire les ultimes ajustements avant l’échéance finale.

En ce qui concerne les 50km du Morvan, le parcours extrêmement vallonné va se révéler être à la fois une intéressante séance de rappel de travail excentrique après le trail du 29 juin et la confirmation que malgré un entraînement soutenu et sans période d’allègement, j’assimile bien le kilométrage.
Par contre, j’ai du me botter les fesses pour y retourner le soir en m’imaginant que ce sera le cas pas mal de fois sur la Transe Gaule.
J’ai testé aussi une nouvelle paire de chaussettes qui se sont révélées efficaces dans une visée anti-frottement et confort.

Les 6 heures d’Esquennoy constituent véritablement un test grandeur nature puisque la durée s’apparente à celle d’une étape de la Transe Gaule.
Je m’efforce donc dès le début de course d’oublier que c’est une compétition que je peux gagner pour me concentrer sur mon allure et la respecter.
Les trois premières heures se passent ainsi sans encombre. A mi-course, les velléités des coureurs qui visent la gagne commencent à se faire sentir. Non seulement ils ne me prennent plus de tours mais je regagne petit à petit du terrain.
C’est là que le tempérament de compétiteur resurgit : “Tiens, si je m’amusais à leur reprendre un tour …” Et là, pendant une heure, ,je vais sensiblement accélérer l’allure. Comme les premiers (Magroun, Vaury, De Geyter…) craquent, je me retrouve en tête sans m’en rendre compte. Du coup, je me résous à reprendre un rythme identique à celui visé au départ : 12 km/h, soit peu ou prou l’allure de la Transe Gaule.
J’en ai profité pour tester les protéines en course. Un sujet qui m’inquiète car sur 1166km, il va bien falloir effectuer un apport de qualité pour compenser les dégradations subies par les muscles, sans pour autant surcharger mon système digestif qui sera mis à contribution. Les bricks chocolat et vanille Bio de haute valeur nutritionnelle ont parfaitement rempli leur rôle et je décide d’en prendre un toutes les deux heures ce qui sera aussi le rythme sur chaque étape.
Un test de chaussettes anti-frottement est aussi très concluant (après celui du Morvan) et ce seront elles qui m’accompagneront durant la traversée de la Manche à la Méditerranée, c’est dire si j’ai confiance !

Cela donne un kilométrage et une durée d’entraînement pour ce mois de juillet de :

654km – 43 séances dont 3 compétitions

– semaine 1 : 137km (11h04) – 9 séances dont 1 compétition
– semaine 2 : 143km (11h29) – 11 séances dont 1 compétition
– semaine 3 : 201km (15h43) – 10 séances dont 1 compétition
– semaine 4 : 135 km (11h18) –  10 séances 

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