Le but de ma participation à ce triathlon de Nevers c’est de me familiariser toujours plus et mieux à cet univers si particulier du triple effort, en vue de l’Half Ironman de Nice, le 12 septembre. En effet, dans cette discipline, il faut gérer un nombre de paramètres matériels importants et une logistique à laquelle je ne suis pas habitué en course à pied. Là, il ne s’agit pas d’enfiler son short et de mettre ses baskets pour prendre le départ !


S’entraîner aux transitions entre les différents sports est une nécessité. Non pas pour la recherche la performance (je ne serai pas champion du monde dans cette discipline) mais pour que ces transitions ne soient pas une source de stress. Il faut admettre que durant cette partie de l’épreuve une certaine ambiance d’urgence et de précipitation règne dans le paddock. Hors de question pour moi, de céder à cet état d’esprit qui caractérise souvent la plupart des triathlètes. Je veux être paisible durant ces moments.
Répéter les gestes et l’organisation matérielle est donc l’assurance de maîtriser au mieux ces phases si particulières.
Repérer les erreurs, les oublis et les corriger.
En résumé : apprendre. Et j’adore ça !
Ce fut donc un bel apprentissage.

Un départ dans l’eau (chose assez rare) où on nous fait mariner assez (trop) longtemps.
Je nage comme une enclume donc le but pour moi est de limiter la casse et essayer de sortir de l’eau le mieux possible. C’est-à-dire sans être trop éprouvé. Sans perdre trop d’énergie physique dans ce sport où mon rendement n’est pas bon. Ne pas y laisser non plus trop d’énergie mentale dans un milieu que je maîtrise mal et dans lequel je ne suis pas à l’aise. Il s’agit donc de trouver une certaine forme d’aisance et de plaisir en oubliant la vitesse puisque pour moi, le tout n’est pas compatible. Je m’applique donc à nager le plus proprement possible
La première transition se passe plutôt bien. Retirer la combinaison qui était pour moi au tout début un vrai calvaire se révèle être de plus en plus facile.
J’ai choisi de prendre le temps de m’asseoir d’enfiler mes chaussettes et de mettre les chaussures de vélo puis de courir avec je n’ai pas encore les chaussures adaptées ni pris le temps de m’entraîner monter sur ma bécane avec les chaussures accrochées au vélo est déjà mise sur les cales.
Courir avec ces dernières n’est pas ce qui est le plus pratique mais je ne suis pas certain de la perte de temps soit si importante que ça. Oui, encore une fois, record de champion du monde de moi-même ne se jouera pas là-dessus.

En vélo, je remonte pas mal de concurrents. C’est motivant.
Je n’ai toujours pas choisi l’option des prolongateurs même si tout le monde me dit que le gain de temps sera substantiel. Par contre, j’ai investi dans une paire de roues. Celle que j’avais d’origine sur mon vélo étaient de qualité peu propice à faire du triathlon.

En course à pied je fais Pacman. C’est mon truc d’ordinaire . Mais là c’est encore plus impressionnant !
Comme en course à pied, je constate que les participants ont beaucoup de mal à finir leur épreuve. Sauf que là j’ai l’impression que j’ai pas encore plus exacerbé par la répétition des trois sports.

Au final, une place de 90ème au scratch et de 2ème de ma catégorie.
Un temps de 2h39 que j’ai du mal à estimer car les distances ne sont jamais les mêmes d’un triathlon M à un autre.


Je m’organise de mieux en mieux sur le plan logistique.
J’ai noté quelques points à améliorer pour la prochaine épreuve.

Comme j’aime à le répéter à celles et ceux que j’accompagne et que je conseille, seule votre expérience vous permettra de mettre à profit les conseils généraux que l’on peut vous donner afin de les décliner avec votre sensibilité. Chaque être humain est unique et a la manière qui lui semble être la meilleure stratégie pour lui ou pour elle.
Soyez vous-même. C’est la clé de la réussite et de l’épanouissement personnel.

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