Je reçois régulièrement des messages désemparés de ce genre :
– “Faute sans doute d’avoir fait ce qu’il fallait sur le plan de la technique, nous stagnons dans nos performances (voir régressons même). Pensez-vous qu’il soit possible d’inverser cette spirale et de nous lancer dans des défis ?”
– “Je me permets de vous contacter. J’ai du mal à organiser mes plans d’entraînements. Voilà plusieurs saisons que j’aborde souvent mes courses avec des blessures. J’en fais actuellement les frais pour ma préparation. Je vous sollicite pour avoir d’éventuelles solutions à mes problèmes et pouvoir progresser.”
Ma réponse est toujours quasi identique :
“Votre cas n’est pas isolé. Quand on débute, les progrès sont systématiques et souvent rapides. Le corps humain est une belle machine. Avec des capacités fabuleuses à s’adapter. Alors il répond aux sollicitations. C’est une période très motivante ! Mais très vite, comme justement il sait s’adapter, il ne réagit plus quand ce qu’on lui demande est toujours à l’identique. La stagnation commence. Et, comme vous le décrivez si justement, c’est ensuite la régression, inéluctable… Et là, à l’euphorie des débuts, succède une réelle période de démotivation.”

Progression-Stagnation-Régression

Lorsqu’on débute la course à pied (et les sports aérobies de manière générale) on progresse vite. C’est donc très motivant. Le piège c’est que cette progression se réalise quelle que soit la façon dont on va s’y prendre pour s’entraîner. Du coup, ça n’incite pas à réfléchir sur la bonne méthode d’entraînement puisque celle que l’on pratique permet de s’améliorer.
C’est la phase de progression. A chaque entraînement, on va sur son parcours fétiche. On se chronomètre en essayant de battre son record. Et ça marche ! C’est hyper encourageant.
Au bout d’un temps, plus ou moins long selon le coureur, et s’il ne s’est pas blessé avant (également variable selon les capacités de résistance des personnes) cette progression est ralentie. Puis, peu à peu elle stoppe. On ne s’améliore plus.
C’est la phase de stagnation. C’est aussi la phase d’interrogation. Pourquoi est-ce que je ne progresse plus alors que je continue de faire que ce qui m’a permis de tant m’améliorer ? Ben justement, la réponse est dans la question. C’est précisément parce que l’organisme reçoit les mêmes sollicitations, qu’il s’est adapté et qu’il ne progresse plus. Car le corps humain est fainéant. Moins il en fait et mieux il se porte. C’est une question de survie. Et c’est pour cela et grâce à cela que nous sommes toujours sur cette terre. Car nos ancêtres ont été en mesure de s’adapter.
Durant cette phase, comme on est passé du statut de coureur débutant à débrouillé voire-même confirmé, la réponse logique est d’augmenter la charge d’entraînement. Car, entre-temps, la course à pied est devenue une passion et peut-être même une (saine) addiction. On a donc plaisir à courir davantage. Sauf que si ça peut fonctionner un temps, cela ne dure pas. Si, parce que l’on est plus ou moins solide et résistant, on échappe à la blessure, c’est la chute des performances qui est au rendez-vous.
C’est la phase de régression.
C’est un schéma très classique et des tas de coureurs en sont hélas victimes.
Progression-Stagnation-Régression : c’est le triptyque infernal.

Spirale infernale

Comment faire pour rompre cette spirale infernale ?
Il faut structurer son entraînement.
Comment faire pour structurer son entraînement ?
Là c’est un peu plus compliqué à répondre à cette question. Et surtout plus long.
Je conseille donc de s’appuyer sur les conseils d’un expert qui possède les connaissances physiologiques qui feront progresser à nouveau, Qui maîtrise les principes de la planification afin de permettre d’être en forme en fonction des objectifs visés. Qui a l’expérience nécessaire pour élaborer un programme d’entraînement sur-mesure qui évitera la méforme ou les blessures, quel que soit le niveau ou les objectifs.
Entraîner est un métier. Mais en matière de course à pied, il existe un paradoxe.

La course à pied n’est qu’un prétexte

La course à pied est la plus simple et la plus naturelle des activités (sportives) de l’être humain. Ce dernier pense alors tout naturellement qu’il n’y a pas besoin “d’apprendre” à courir. Et il s’y lance de manière spontanée. Mais l’entraînement en course à pied est à la fois simple et compliqué. Les progrès arrivent vite. C’est motivant, grisant même dans certains cas.
Toutefois, parfois aussi, lorsqu’on débute, la souffrance et à la douleur sont (trop) souvent associées, à tort, à ce sport qui peut sembler ingrat et manquant d’intérêt.
Néanmoins, comme les progrès accompagnent systématiquement celui qui débute, ils sont une extraordinaire source de motivation qui fait oublier les souffrances, les galères et les difficultés qui sont souvent au rendez-vous des entraînements de celui qui ne programme pas efficacement son planning sportif. Cela permet de dépasser les écueils que l’on rencontre.
Jusqu’au moment où l’on ne progresse plus, où l’on se blesse et où l’on s’interroge.

Après quoi tu cours ?

Toutefois, il existe des sources de motivation, propres à chacun et chacune qui font continuer. Elles varient en fonction des uns et des autres : perdre du poids, relever un défi avec des amis, être en bonne santé, faire des rencontres … La course à pied n’est qu’un prétexte. Mais peu importe celui-ci pourvu que l’on court.
Il y a donc besoin d’avoir certaines connaissances pour bien courir. C’est à dire progresser, se faire plaisir. Et c’est pour cela qu’il faut soit acquérir des compétences, soit se tourner vers un professionnel. Celui-ci doit être en mesure d’élaborer un programme d’entraînement sur-mesure et adapté aux spécificités du coureur. De proposer les séances d’entraînement avec des contenus qui vont permettre d’atteindre les objectifs visés. Et enfin d’évaluer l’efficacité de l’entraînement afin de faire les ajustements et régulation nécessaires.

Entraîner à distance

Le modèle de référence reste l’entraîneur au bord de la piste. Pourtant, la question qui se pose c’est le choix entre “présence” ou “compétence”, lorsque les deux combinées (solution idéale bien entendu) ne sont pas envisageables. Il est en effet possible d’entraîner quelqu’un à distance et de le faire avec une grande efficacité. C’est une question d’expérience (j’entraîne depuis 2003 de cette manière) et d’outils qui vont réduire cette distance virtuellement (je les ai développés au fur et à mesure en fonction des besoins qui se faisaient jour). Cependant, et j’insiste là-dessus systématiquement, rien ne remplacera jamais, à compétences égales, l’entraînement en direct sur le terrain.
Le postulat de l’entraînement à distance est de répondre et d’offrir aux coureurs isolés, les moyens de réussir leur défi. Grâce à internet, que l’on soit au bout du monde ou à deux pâtés de maison, on a maintenant accès aux mêmes conditions de communication. Et c’est magique !

Je m’adresse essentiellement aux coureurs motivés et soucieux de progresser. Le niveau m’importe peu même si j’ai entraîné des athlètes de niveau mondial. Il n’y pas de profondes différences dans l’approche globale. Si ce ne sont les qualités physiques qui caractérisent les champions et qui sont exceptionnelles ainsi que leur disponibilité de temps qui leur permet une exploitation maximale de leur potentiel. Accompagner quelqu’un pour l’amener à réussir un projet qui peut sembler improbable est toujours un défi excitant d’un point de vue professionnel mais aussi humain.
C’est pourquoi j’ai choisi cette voie. Courir est la chose au monde la plus simple et la plus naturelle qui soit. Et pourtant, mettre un pied devant l’autre et recommencer ne suffit pas pour le faire le mieux possible et obtenir la « substantifique moelle ». Et c’est ce que je recherche avant tout : obtenir de chaque coureur la quintessence. Ce qu’il a de meilleur en lui que ce soit pour être champion du monde ou faire le marathon en 5h. En résumé, qu’il devienne champion du monde de lui-même.

 

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